Petit résumé météo de ces 7 jours sur le Léman, que je n'ai pas pu suivre car j'étais en Italie. (reconstitution faite d'après les observations sur Infoclimat dans les régions voisines)

Le 19 avril petit épisode de bise noire, ciel couvert et frais. Le lendemain matin, dimanche de Pâques il a fait très frais (max. 10.3°C à Genève). Le lendemain, il fait 0.9°C à Genève.

Le 21 avril, dans une ambiance nettement plus chaude, quelques petites cellules d'averses touchent le versant français du Jura dans un flux de sud-ouest.

Le 22 avril les cumulus apparaissent tôt le matin; dans l'après-midi une cellule orageuse touche le Bugey et la Bresse.

Vers 23 heures une autre cellule touche l'est lémanique.

Le 23 avril dans l'après-midi une cellule s'est formée sur La Dôle puis s'étend sur une bonne partie de la chaîne du Jura;

vers 20 heures il y a à nouveau une cellule sur l'est lémanique.

La journée est ensoleillée et chaude (21.3°C à Genève), avec des cumulus. Ceux-ci sont relativement discrets à la mi-journée, mais vers 18 heures quelques-uns se sont fortement développés sur le Jura, jusqu'à déboucher sur un petit orage près du Pays de Gex.

Le panache nuageux s'est étalé au point de venir masquer le soleil jusqu'à Lausanne. Il y a eu quelques éclairs malgré le développement modeste de cette cellule.

Le lendemain, 12 avril, il y a aussi de la convection, mais celle-ci est plus faible, elle n'aboutit pas à des orages.

Le 14 avril, il fait 21.1°C à Genève.

Une perturbation pluvio-orageuse est attendue cette nuit là. Durant la journée du 7 avril il fait très beau et chaud (jusqu'à 23.6°C à Genève). Le timing pour l'arrivée d'orage est assez défavorable car le front n'arrive que tard dans la nuit. En fin d'après-midi le ciel se voile progressivement par la présence de cirrus, mais il n'y a aucun nuage convectif en vue.

Le ciel reste assez dégagé à la tombée de la nuit, avec seulement quelques cirrus et toujours une grande douceur.

Mais la surprise est vers minuit. Alors que je rentre à la maison et qu'il fait encore 18°C, je m'aperçois qu'il y a des flashes derrière le Jura, alors que plus haut dans le ciel la lune brille. Je m'empresse de rejoindre mon matériel photo et de rejoindre mon point de vue. Mais les flashes s'estompent puis disparaissent. Ce premier orage ne parviendra pas à conserver son activité électrique en franchissant le Jura.

Le lendemain, mardi 8 avril, il y a des fortes pluie le matin, avec peut-être un peu de tonnerre. Puis le temps se calme l'après-midi, bien qu'il subsiste des averses, surtout sur la rive sud du Léman.

Il fait une température minimale de 12.3°C à Genève.

Toute la première quinzaine d'avril est marquée par une douceur remarquable, digne d'une mi-mai...

avec parfois de l'activité convective:

Le 1er avril quelques cumulus observés sur le Jura puis plus tard sur le Chablais

Le 2 avril il y avait une situation potentiellement orageuse, mais cela se traduira par un flop généralisé, sauf sur l'Allemagne où quelques orages se produisent.

Le 3 avril le ciel est très couvert avec une teinte très jaunâtre !  Pour la seconde fois cette année l'air est chargé de sable du Sahara. Il a fait 20°C le matin à Grenoble par foehn.

Le 4 avril le ciel est bien menaçant le matin, mais beaucoup moins l'après-midi (faible flux de nord-est). Une averse a été signalée à Novalaise (73).

Hélas aucune photo à placer ici, en raison de la disparition d'une de mes cartes-mémoire...

Après la grande douceur de ces derniers jours, une perturbation accompagnée d'un front froid est en approche.

Le vendredi 21 mars, le ciel se couvrement lentement par l'ouest dans l'après-midi, mais sans pluie et avec une température restant douce.

Le samedi 22 mars, par contre, il pleut abondamment durant toute la première partie de journée. Après de brèves éclaircies dans l'après-midi le ciel devient à nouveau menaçant. En fin d'après-midi il y a des orages formés dans le secteur de Lyon:

Cela augure peut-être une situation orageuse sur le Léman pour la soirée, mais le flux est déjà très orienté au nord-ouest et les orages vont se rabattre bien plus au sud, sur l'Isère.

Cependant un autre front se forme alors que la nuit commence à tomber:

Mais celui-ci sera pluvieux, sans activité électrique.

Le dimanche 23 mars la température a chuté et l'on pase en régime "giboulées". De nombreuses averses de grésil alternent avec de belles éclaircies.

Lundi 24 mars,  le temps est encore froid et instable. A midi il neige même avec de gros flocons sur Lausanne, mais sans tenir au sol. L'après-midi il y par contre de belles éclaircies.

Au coucher du soleil il reste quelques cumulus:

Dès le lendemain, le temps de vient plus stable, et après une matinée bien froide, la douceur va peu à peu revenir les jours suivants.

Le 3 mars un petit épisode neigeux amène quelques flocons sur le Léman; il neige aussi loin vers le sud en vallée du Rhône, notamment à Avignon.

Le 5 mars le flux zonal d'ouest, qui a dominé la scène pendant plus de deux mois, tire sa révérence et laisse place à un temps anticyclonique, calme et très ensoleillé. Au début les montagnes sont encore magnifiquement plâtrées de neige fraîche.

Puis la douceur va peu à peu s'affirmer au fil des jours, jusqu'à atteindre un niveau remarquable.

Le 18 mars, il y a de nombreux nuages lenticulaires, aux formes remarquables, au crépuscule.

Il a fait jusqu'à 23.8°C à Lyon, 22.5°C à Genève, et 25.6°C à Grenoble.

Le 20 mars, il fait 18.9°C à Genève, 22.2°C à Delémont, 21.7°C à Bâle.

La végétation se développe très tôt car cette douceur s'accompagne au départ d'un sol très chargé en eau, dû aux nombreuses pluies de l'hiver.

La douceur va faire un "break" avec l'arrivée d'un front froid actif le 22 mars.

A partir du 26 février a lieu la traditionnelle rencontre météo, organisée deux fois par an par l'association Infoclimat.

Cette fois-ci c'est le village d'Aulon, dans les Hautes Pyrénées, qui a été choisi. Cela me donne l'occasion de visiter pour la première fois les Pyrénées.

Le 26 février je prends le train jusqu'à Toulouse. Au départ le temps est assez pluvieux, puis s'éclaircit en arrivant dans le Languedoc. En témoigne cette photo prise depuis le train non loin de Sète:

Une fois arrivé à Toulouse, en milieu d'après-midi, je rejoins Rémy et Guillaume pour le covoiturage organisé jusqu'au gîte à Aulon. A hauteur de Saint-Gaudens les nuages deviennent à nouveau plus menaçants:

Quelques averses se produiront en cours de route.

Près de Lannemezan j'ai eu droit à une curieuse prise de vue...

Puis nous commençons à remonter la vallée pour grimper jusqu'à notre gîte d'Aulon, où nous arrivons en soirée. Le village est calme, perché à flanc de coteau, et il y a beaucoup de chiens qui se promènent un peu partout dans les rues.

Le 27 février le ciel reste bien couvert. Avec un petit groupe nous montons jusqu'au col situé en-dessus d'Aulon, où se trouve un hameau. Il y a peu de neige, pas eu besoin d'utiliser les raquettes.

Le 28 février, un fort épisode neigeux est attendu; le matin il pleut puis à 10 heures la pluie tourne brusquement en neige. De gros flocons commencent à tomber. Au début la neige a du mal à poser sur un sol encore trop chaud. A midi il y a à peine 2 à 3 cm de fraîche, mais en début d'après-midi il neige de plus en plus fort, et ça commence alors à sérieusement cumuler.

Vers 15 heures il y a 10 à 15 centimètres:

La neige tombera sans discontinuer durant la soirée, la nuit suivante et jusqu'en milieu de matinée. Au final, c'est près de 60 cm de fraîche qui sont tombés !

Le 1er mars, premier jour du printemps météorologique...

Le ciel restera couvert durant l'après-midi, mais avec un peu de redoux, de sorte que la neige va s'alourdir.

Dimanche 2 mars, l'heure est déjà venue pour moi de quitter le groupe, et c'est seulement maintenant que le soleil apparaît franchement !

Il a gelé durant la nuit et il y avait de belle plaques de verglas ! L'un des chiens du village s'est d'ailleurs retrouvé les quatre pattes en l'air à vouloir courir trop vite...

En arrivant à Guchen il y avait quelques nappes de brume tapissant le fond de la vallée:

Encore un coup d'oeil sur la chaîne Pyrénéenne alors que je suis en route avec Rémy pour Toulouse:

Les 14 et 15 février, nouvel épisode de foehn (Tempête "Ulla"), il fait 20°C à Vizille et 15.0°C à Genève.

Le ciel matinal le 15 février était quelque peu tourmenté:

Le 16 février au soir le ciel était flamboyant par le soleil couchant.

Le 19 février dans la nuit il y a un peu de pluie chargée de sable du Sahara, qui a bien sali les voitures...

Le 22 février après une journée agréable et assez ensoleillée, un front "surprise" passe en soirée. Il y avait une neige abondante alors que je me trouvais sur l'autoroute Fribourg-Vevey.

Durant les derniers jours de février les fronts sont plutôt mous sur les Alpes, mais beaucoup plus actifs sur les Pyrénées.

Le 24 février, il fait 13.2°C à Genève.

La première grosse offensive orageuse de l'année 2014 à lieu ce jour-là sur le Bassin Lémanique.

Hélas j'étais très occupé ce jour-là et n'avais pas mon appareil photo sous la main...

La nuit précédente il y a eu un ixième épisode de foehn dans les Alpes (tempête "Tini").

A Lausanne la pluie débute en matinée, d'abord faible à modérée.

C'est peu avant midi que les choses sérieuses commencent: la nuit tombe en plein jour, puis s'en suit un véritable déluge pendant une demi-heure. Je n'ai pas entendu le tonnerre mais il est probable qu'il y ait eu quelques impacts dans la région.

Vers 13 heures, à l'arrière de cet orage, le ciel s'éclaircit progressivement. J'ai pu observer de très beaux mammatus à l'arrière de cette cellule.

Durant l'après-midi il y a de belles éclaircies, mais le contexte est toujours très instable.

Après 16 heures, le ciel est à nouveau chargé avec beaucoup de vent. A nouveau la "nuit tombe" puis cette fois ci le tonnerre se fait bien entredre, avec une violente tempête.

Après une très brève accalmie, à 17 h 30, il y a un nouvel orage, cette fois avec moins de vent mais une très forte pluie, et de fréquents éclairs. Je rentre alors à la maison sous mon parapluie malmené...

A 18 heures j'ai pu à nouveau observer de très beau mammatus.

En début de nuit, le ciel est partagé entre éclaircies et nuages menaçants, c'est assez marrant de voir des nuages bourgeonnants en pleine nuit au mois de février...

Violentes rafales convectives le 13 février de l'Atlantique au nord-est - KERAUNOS

De puissantes rafales convectives balaient une bande centrale du pays ce jeudi 13 février. Des valeurs supérieures à 100 km/h sont ainsi relevées du centre-ouest à la Champagne, Auvergne et Bourgogne.

http://www.keraunos.org

Des rafales de vent dépassant 140 km/h ont balayé la Suisse romande

Une nouvelle tempête de vent chaud s'est abattue sur la Suisse romande jeudi, avec des rafales de vent pouvant dépasser les 100 km/h en plusieurs endroits, dont le Jura. En plaine, le record a été atteint à Oron avec une pointe à 118,1 km/h.

http://www.rts.ch

Le 14 février, une très forte tempête sévit sur les îles Britanniques.

D'impresssionnantes vagues à Newlyn (Cornwall):

Après un intermède plus calme et plus froid au tout début de février, les hostilités reprennent le 4 février avec 60 cm de neige en altitude sur le Haut-Valais et le Tessin.

Mercredi 5 février, de midi jusqu'en fin d'après-midi, très forte pluie pendant plusieurs heures, une vraie "pluie battante d'été". A 500 m la pluie se mêlait de quelques flocons très mouillés. Neige forte dès 700 mètres.

Jeudi 6 février, fort épisode de foehn, à 23 h il fait 16°C à Grenoble.

Vendredi 7 février, fortes pluies matinales, à nouveau à caractère "estival" jusqu'en début d'après-midi. De l'orage est signalé à Lyon.

Samedi 8 février, pluie modérée en soirée sur le Léman, mais des pluie très fortes sont signalées dans certains secteurs comme les Bauges. A nouveau du foehn. Durant la nuit suivante le vent souffle très fort (tempête "Ruth").

Lundi 10 février,nouvel épisode de foehn, avec une pointe à 120 km/h à Aigle. En fin de journée pluie faible sur le Léman, mais très forte entre Annecy et Chambéry (tempête "Stephanie").

Mardi 11 février, retour du grand soleil. Les montagnes sont à nouveau plâtrées de neige !