6 septembre 2022 - Nouvel orage matinal
Le risque orageux devrait être nettement plus marqué ce mardi 6 septembre. Cependant une nouvelle fois les modèles ne sont pas en accord les uns les autres. Une nouvelle fois, il faudra suivre en temps réel.
Au lever du jour, les altocumulus préorageux sont assez présents.
Je relève aussi une minimale de 20.2°C chez moi (la minimale a été même de 21.9°C à Lyon !)
En fait, un orage matinal est déjà en place au sud du lac; les hostilités vont donc commencer tôt dans la journée.
Pas de photos de cet épisode, n'étant pas dispo; mais ça a tonné sporadiquement (tonnerre intranuageux), et la "nuit" est presque tombée en plein jour, avant l'averse, qui n'a pas été si forte que ça.
A midi, l'orage poursuit sa route et se renforce, notamment sur les Trois-Lacs et la ville de Berne.
Le soleil revient vers midi et l'ambiance est chaude et lourde.
Dès le début de l'après-midi, les orages se sont mis en place sur le Massif central.
Vers 17 heures, ils sont aux abords de Lyon, et le panache des enclumes approche déjà la région lémanique.
La convection arrive assez facilement à se maintenir, et à percer les voiles nuageux issus des enclumes.
Alors que les orages venant de Lyon s'effacent peu à peu, un autre orage assez fort vient de se former et sévit du côté d'Annecy.
Mais il s'affaiblira aussi à l'approche de Genève.
Le ciel reste "blanc-gris", assez chaotique, pour l'instant avec aucun orage immédiat...
Ce sera l'inconnue pour la soirée; les prévisions météo maintiennent le risque d'orage fort pour la soirée et la nuit.
Le ciel tend à s'éclaircir un peu au crépuscule.
Mais il n'y a plus aucun orage en approche.
Reste à espérer la dernière chance, soit la formation de nouvelles cellules, ce qu'entrevoient encore certains modèles.
Et vers 22 h 30, ça semble se réaliser ! Des petites cellules apparaissent près des Bauges.
Une brève reconnaissance me permet d'apercevoir un flash dans cette direction; ce sont bien des cellules orageuses qui se mettent en place.
Contrairement à hier soir, je décide cette fois de partir en chasse, et vais me placer à Saint-Sulpice.
Les flashes, d'abord rares, deviennent un peu plus fréquents vers 23 h 30.
Par contre, aucun canal d'éclair aperçu, uniquement des décharges qui illuminent la structure nuageuse.
Un peu plus tard, l'activité électrique cesse, et les cellules se dissipent. La lune, quant à elle, disparaît derrière un nuage d'altitude assez dense venu du sud-ouest. Mais il n'y a rien au radar...
Je finis par rentrer. Plus tard dans la nuit, quelques cellules éclosent, mais "dans mon dos", dans la région des Trois Lacs.