27 juillet 2012: chasse ratée
Le manque d'orages commence à se faire sentir: pas le moindre coup de tonnerre depuis le 8 juillet.
La veille de mon départ pour la Normandie il reste une dernière chance pour la soirée et la nuit, à l'avant d'une dégradation.
La journée de ce vendredi est très chaude, même l'une des plus chaudes de cet été.
Comme à la fin juin, le ciel est chargé de sable et a un aspect très crasseux:
En fin d'après-midi et début de soirées quelques orages éclatent sur le Valais.
La soirée est calme. Mais à 22 h l'activité orageuse se réveille dans le sud du Vercors et semble progresser rapidement vers le nord-est, au point qu'à 23 heures elle aborde déjà la région de Grenoble. Compte tenu d'une bonne énergie disponible près du Léman et qu'il fait encore très chaud (près de 27°C à 22 heures), je m'attends à ce que l'instabilité orageuse progresse de massif en massif le long des Préalpes, pourquoi pas jusqu'au Chablais. Vu la vitesse de "propagation" des orages, il faut se mettre en place rapidement.
Je pars m'installer près de Mont sur Rolle, où la vue est parfaite pour les orages préalpins. Mais la désillusion vient également: les orages n'iront pas au-delà de Grenoble. A minuit toute activité a disparu. Pas un seul flash de vu vers le Sud.
J'attends encore un peu dans la chaude nuit, et un peu plus tard, des flashes très lointains apparaissent au nord-ouest, derrière le Jura. C'est une vaste cellule qui affecte la Franche-Comté. L'activité est trop lointaine pour que ça donne quoi que ce soit en photo.